
La voiture électrique a le vent en poupe et ce n’est pas un hasard ! Vous envisagez de franchir le pas ? On vous résume ses principaux atouts !
Avec près de 300 000 unités écoulées en 2024 selon les données remontées par AAA-Data, les voitures électriques connaissent un succès croissant en France. Face aux modèles thermiques, elles affichent de nombreux avantages, tant pratiques et qu’économiques. On fait le point !
Une alternative plus respectueuse de l’environnement
L’un des premiers atouts de la voiture électrique réside dans sa contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et autres polluants nocifs pour la santé. Contrairement aux véhicules à moteur thermique, une voiture électrique est dépourvue d’échappement. Elle ne produit donc aucune émission de CO2 à l’usage. Il en va de même pour les autres polluants comme les particules fines.
Un avantage majeur, notamment en milieu urbain, où la pollution liée au trafic routier demeure un enjeu crucial pour la qualité de l’air. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les voitures électriques bénéficient de la vignette Crit’Air 1. Une classification qui leur permet d’accéder librement aux Zones à Faibles Emissions, de plus en plus nombreuses dans les grandes agglomérations. Cette vignette offre aussi d’autres avantages. Par exemple, certaines collectivités l’utilisent pour offrir aux voitures électriques la gratuité du stationnement sur la voie publique.
Une conduite agréable et silencieuse
Conduire une voiture électrique est en quelque sorte une nouvelle expérience. Sans bruits, ni vibrations, la motorisation électrique offre une conduite fluide et sans à-coups. Les sensations sont également au rendez-vous. Contrairement à un véhicule thermique, dont la montée en régime est progressive, une voiture électrique délivre son couple maximal immédiatement. Cela garantit une accélération rapide, même à basse vitesse, et améliore le confort de conduite, en particulier en milieu urbain.
L’absence de bruit du moteur est un autre atout majeur. Ce silence réduit la pollution sonore, notamment dans les grandes agglomérations. Il contribue aussi à une expérience de conduite à la fois plus confortable et plus apaisante pour l’usager. Mais attention, cela ne veut pas pour autant dire que les voitures électriques ne sont pas entendues ! A basse vitesse et lors des phases de manœuvres, un léger son est émis pour prévenir les autres usagers de la route, notamment les cyclistes et les piétons. A plus vive allure, le bruit des pneumatiques sur la chaussée suffit à signaler la présence du véhicule.
Un coût d’utilisation fortement réduit
Le coût d’utilisation d’une voiture électrique est plus bas que celui d’une voiture essence ou diesel. En cause, une énergie bien moins chère par rapport aux carburants conventionnels qui permet de réaliser des économies à chaque recharge.
En France, le prix moyen du kWh d’électricité se situe entre 0.17 et 0.20 € /kWh. En tenant compte d’une consommation de l’ordre de 15 kWh/100 km pour une voiture électrique de taille moyenne, une recharge à domicile vous coûtera en moyenne 4 €/100 km. A titre de comparaison, le plein d’une voiture essence de taille moyenne vous coûtera environ 10 €/100 km en tenant compte d’un prix à la pompe de 1.68 €/l et d’une consommation de l’ordre de 6 l/100 km (source : Ministère de la Transition Energétique, prix des carburants au 21.03.2025).
Sur une année, les économies potentielles sont importantes. En reprenant le cas de figure ci-dessous, l’économie annuelle serait de l’ordre de 700 € pour une voiture roulant 12000 km/an. Sans compter que vous n’aurez plus à faire de détour à la pompe pour faire le plein !
Au-delà de ces économies à l’usage, les voitures électriques sont également moins chères à entretenir car elles comportent moins de pièces mécaniques en mouvement que les modèles thermiques, ce qui limite l’usure et réduit le risque de panne. L’absence de moteur à combustion supprime des composants tels que l’embrayage, la courroie de distribution ou le système d’échappement, souvent à l’origine de réparations sur les véhicules thermiques.
L’entretien d’un modèle électrique se concentre donc principalement sur les freins et les pneumatiques. Par ailleurs, le freinage régénératif réduit l’usure des plaquettes, prolongeant leur durée de vie.
Le budget lié à l’entretien d’une voiture électrique serait divisé par deux par rapport à un modèle thermique équivalent. Un propriétaire économiserait ainsi en moyenne près de 4 000€ sur l’ensemble de la durée de vie de son véhicule, soit environ 400€ /an.
Des aides pour franchir le pas
Si elle se veut plus économique à l’usage, la voiture électrique reste plus chère à l’achat. Un surcoût que l’Etat compense avec plusieurs dispositifs nationaux. Le dispositif le plus connu est le bonus écologique. Réservé aux particuliers, son montant peut atteindre jusqu’à 4000 euros en 2025. A cela s’ajoutent d’autres mécanismes comme le leasing social ainsi qu’une nouvelle aide basée sur les Certificats d’Economie d’Energie (CEE).
Pour en savoir plus, retrouvez notre dossier sur les aides 2025 à l’achat d’une voiture électrique.

Un marché de l’occasion très dynamique
Au-delà du neuf, l’occasion est aussi un bon moyen d’accéder à la voiture électrique à moindre coût. Alors que 6 français sur 7 privilégient la « seconde main » pour leur achat automobile, le marché est en train de se structurer. Selon le baromètre publié par l’Avere France et Mobilians, 136 375 voitures électriques de « seconde main » ont été vendues dans l’Hexagone au cours de l’année 2024, soit un bond de 54 % par rapport à 2023.
L’occasion est également une source d’économie supplémentaire pour l’usager. Selon un rapport sur le coût total de possession (TCO) publié par l’UFC Que Choisir, l’économie pour le propriétaire d’une voiture électrique d’occasion de taille moyenne varierait de 2000 à 4000 € sur une période de cinq à sept ans.
Un usage de plus en plus polyvalent
Si les voitures électriques lancées au début des années 2010 ne pouvaient guère parcourir plus de 150 kilomètres avec une charge, les technologies ont nettement progressé au cours des dernières années. Entre le développement de nouvelles chimies, les effets de levier liés à l’industrialisation à grande échelle et la baisse du coût de certains matériaux, les batteries offrent désormais des autonomies de plus en plus importantes.Certains modèles affichent aujourd’hui une autonomie de plus de 500 kilomètres par charge, permettant d’envisager de longs trajets, y compris pour les départs en vacances
Parallèlement, le réseau de bornes de recharge se développe rapidement. En France et en Europe, des efforts importants ont été déployés pour multiplier les infrastructures de recharge dites « rapides », qui permettent de récupérer une autonomie significative en moins de 30 minutes. Les solutions de recharge à domicile et en entreprise se généralisent également, facilitant le quotidien des utilisateurs. Dans le secteur résidentiel, la réglementation accompagne aussi les utilisateurs, notamment pour le déploiement d’infrastructures de charge collectives en copropriété.
Une offre très complète
Le marché des voitures électriques s’est considérablement développé au cours des dernières années. Des citadines compactes aux grands SUV, en passant par les berlines et les utilitaires, l’offre, qui comptait moins d’une dizaine de modèles au début des années 2010, en regroupe aujourd’hui plusieurs dizaines. Cette dynamique est en partie portée par l’Europe qui, via son règlement CO2, impose aux constructeurs automobiles de stimuler leur offre électrique.
Du segment d’entrée de gamme aux modèles premium, l’offre ne cesse de s’étoffer. Cette diversité permet aux consommateurs de choisir un véhicule adapté à leurs besoins, qu’il s’agisse de trajets quotidiens ou de longs parcours.
Les voitures électriques comportent moins de pièces mécaniques en mouvement que les modèles thermiques, ce qui limite l’usure et réduit le risque de panne. L’absence de moteur à combustion supprime des composants tels que l’embrayage, la courroie de distribution ou le système d’échappement, souvent à l’origine de réparations sur les véhicules thermiques.
L’entretien d’un modèle électrique se concentre principalement sur les freins et les pneumatiques. Par ailleurs, le freinage régénératif réduit l’usure des plaquettes, prolongeant leur durée de vie.
Selon une étude de l’UFC-Que Choisir, l’entretien d’une citadine électrique permet une économie moyenne de 20 à 35 % par rapport à un modèle thermique.