Libre circulation dans les Zones à Faibles Émissions mobilité
Compte tenu de leur haute performance environnementale, les véhicules électriques reçoivent automatiquement une vignette Crit’AIR zéro. Ils peuvent donc librement circuler dans les Zones à Faibles Émissions mobilité. La circulation dans ces zones est en effet réglementée en fonction de la vignette Crit’Air du véhicule. Les véhicules Crit’Air 4, Crit’Air 5 ou non classés y sont d’ores et déjà interdits. A partir du 1er janvier 2025, les véhicules Crit’Air 3 le seront également.
Il existe aujourd’hui deux types de ZFE-m :
• Territoires ZFE-m effectives : 2 communes concernées par le calendrier d’exclusion. (Paris et Lyon)
• Territoires de vigilance : 40 agglomérations.
D’ici au 31 décembre 2024, une trentaine d’agglomérations de plus de 150 000 habitants parmi lesquelles Nantes, Caen, Annecy ou encore Chambéry et Valenciennes devront également en mettre une en place.
Absence de restriction de circulation en cas de pic de pollution
Lors d’un épisode de pollution, certaines mesures peuvent être prises pour réduire la circulation des véhicules, réduire les émissions de polluants et diminuer la pollution atmosphérique. Une circulation alternée basée sur le système Crit’air peut par exemple être provisoirement instaurée.
Les véhicules électriques émettent très peu de polluants. lls sont également exempts de restrictions de circulation en cas de pic de pollution.
Facilités de stationnement
Les véhicules électriques bénéficient également de facilités de stationnement. Ils peuvent notamment bénéficier de places de stationnement réservées ou encore de tarifs préférentiels. A Sceaux, les véhicules électriques peuvent par exemple bénéficier de 1h30 de stationnement gratuit en zone payante.
De manière générale, circuler à en véhicule électrique ou hybride rechargeable permet de réaliser des économies conséquentes. En décembre 2023, la Commission de Régulation de l'Énergie estimait le coût de la recharge d'un véhicule électrique au bureau ou à domicile à environ 3,5€ pour 100 kilomètres, soit 3 fois moins qu'un véhicule thermique. Si l’on considère qu’un français parcourt en moyenne 12 000 kilomètres par an avec son véhicule, cela correspond à une économie annuelle moyenne de 840 euros ! En privilégiant la recharge de son véhicule pendant les heures creuses, 140 supplémentaires peuvent être économisés.