Électrifier les flottes de véhicules électriques publiques
Pour favoriser l’adoption de la mobilité électrique au sein de leur territoire, les collectivités doivent faire preuve d’exemplarité. Cela passe notamment par l’électrification de leur propre flotte de véhicules. A cet effet, l'État français a mis en place des aides pour faciliter l’acquisition de véhicules électriques pour les collectivités : le bonus écologique et la prime à la conversion.
Consulter le guide de l'AVERE sur l'électrification de sa flotte de véhicules :
La loi de transition énergétique et la loi d’orientation des mobilités ont défini des obligations relatives à l’équipement en véhicules à faibles émissions et en infrastructures de recharge pour les collectivités, leurs groupements et leurs établissements publics.
Électrifier les flottes de bus
Convertir les flottes de bus thermiques en flotte 100 % électrique, c’est s’engager en faveur de l’environnement et de la transition énergétique, mais aussi de la santé et de la qualité de vie des habitants de la collectivité. Les bus électriques sont ainsi silencieux et non-polluants. Leur usage permet donc de considérablement réduire la pollution de l’air et les nuisances sonores. Les flottes de bus électriques sont également plus économiques que les flottes thermiques grâce à leur importante durée de vie et à leur faible coût à l’usage. A titre comparatif, le coût de leur maintenance est ainsi près de deux fois inférieur à celui d’une flotte de bus fonctionnant au Gaz Naturel Liquéfié (GNL).
La Région Ile-de-France s'est engagée aux côtés de 25 métropoles européennes, comme Londres, Berlin ou encore Athènes, à convertir 100% de sa flotte de bus en véhicules zéro émission à horizon 2030 et à horizon 2025 pour sa zone dense, comprenant notamment Paris.
Consulter le guide Bus électriques de l’AVERE à destination des collectivités :
Bus électrique, des bénéfices climatiques indéniables
Les bénéfices climatiques d’une flotte de bus électrifiée sont indéniables. En France, le bilan GES d’un bus équipé de la technologie électrique à batterie, ramené à un kilomètre parcouru est situé entre 144 et 177 gCO2e contre plus de 1000 gCO2e pour un bus GNV.
Quelles sont les obligations de verdissement des flottes d’autobus ?
Dans le cadre d’un renouvellement de leur parc, les collectivités qui gèrent un parc de plus 20 véhicules (légers, lourds, mais aussi autobus et autocars) sont dans l’obligation d’acquérir une part bien précise de véhicules à faibles émissions (VFE) et de véhicules à très faibles émissions (VTFE).
A ce jour, dans le cas des autobus et autocars, au moins 50% des véhicules renouvelés annuellement doivent être des véhicules à faibles émissions. Pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants, au moins la moitié de ce quota d’autobus à faibles émissions doivent par ailleurs être des autobus à très faibles émissions.
A partir de 2025, l’intégralité des autobus et autocars renouvelés devront être des autobus à faibles émissions.
Développer les services de mobilité partagée électriques
Pour enrichir leur offre de mobilité électrique, les collectivités peuvent également développer des services de mobilité partagée favorisant l’usage de véhicules électriques, qu’il s’agisse de voitures, scooters ou vélos électriques.
Elles peuvent par exemple mettre en place :
- des services de location de véhicules électriques permettant aux touristes ou aux habitants de la collectivité d’accéder à des sites non desservis par les transports en commun ;
- des plateformes de mise en relation entre habitants de la collectivité afin de favoriser le covoiturage, par exemple dans le cadre des déplacements du domicile vers le lieu de travail.